État des routes : la France en état d'alerte

Chaque année, le Forum économique mondial dresse un rapport sur la compétitivité internationale de 141 pays. Ce rapport met en avant de très nombreux aspects, y compris celui de la qualité des routes. Les infrastructures routières sont ici évaluées et notées sur 7 et permettent ensuite d'établir un classement mondial. 

La France occupait la première place de ce classement jusqu'en 2012 avec une note de 6,6. Cependant, la situation évolue avec un trafic en constante augmentation, des hivers très rigoureux et des investissements en maintenance en constante diminution. À l'été 2018, la Direction des Infrastructures des transports annonçait que 17% des routes françaises avaient besoin de réparations structurelles. Parallèlement, la ministre des Transports Elisabeth Borne annonçait le déblocage d'une enveloppe d'un milliard d'euros en précisant que 50% des surfaces nécessitaient un renouvellement et qu'un pont sur dix était en mauvais état.

Les principales causes de la dégradation des routes

Chaque jour, la chaussée subit de plusieurs façons une détérioration. Cela passe notamment par le trafic, avec le passage de véhicules sur la chaussée qui provoque l’usure de la route. En effet, les poids lourds sont particulièrement agressifs : le passage d’un essieu de 13 tonnes a autant d’effet sur la structure de la chaussée que celui d’un million de véhicules de tourisme. La répétition des charges entraîne une fatigue générale de la chaussée qui présente alors des dégradations.

On retrouve aussi les conditions climatiques, l'eau superficielle ou interne associée au problème du gel entraîne de nombreux désordres. De même, les variations de température et l'action du soleil accélèrent le vieillissement des bitumes, et celui des chaussées.

Les négligences lors de la construction ou de l'entretien (mauvais matériaux, épaisseurs insuffisantes, etc.) et également les tranchées exécutées ultérieurement sont cause de désordres.

Des dégradations ponctuelles peuvent être causées à la suite d’accidents de circulation ou des utilisations anormales du domaine public.

Qui est chargé de l'entretien des routes ?

L’État et les collectivités territoriales doivent assumer les dépenses relatives à la construction, à l’aménagement et à l’entretien des routes. Cette responsabilité ne concerne pas seulement la chaussée, mais tous les éléments qui constituent la voirie. Les équipements routiers font également l’objet d’obligations en matière d’investissement, d’aménagement et d’entretien. 

Les dépenses comprennent, les frais d’entretien ou de réparation destinées à conserver la voirie dans de bonnes conditions d’utilisation ou à la remettre en bon état d’utilisation afin de maintenir la sécurité routière des usagers.

Mais face au budget consacré à cet effet, l'Etat et les collectivités peinent à assumer leur responsabilité en ce qui concerne l'entretien et l'amélioration des infrastructures routières, ce qui entraîne l’augmentation de l’insécurité routière. 

Une dégradation du réseau qui cause une insécurité routière

Dans le cadre du programme « REAGIR », qui permet de connaître les différents facteurs qui interviennent dans les accidents de la route les plus graves, il a été révélé que 47 % des accidents comportent des facteurs se rapportant à l'infrastructure. 

Ornières, crevasses, nids-de-poule, panneaux illisibles, marquage effacé, tentatives de réparation mal réalisées, les routes françaises entraînent chaque année de nombreux décès de par leur manque d’entretien. Avec 3 219 personnes tuées sur les routes françaises en 2021 selon le bilan officiel de l’ONISR (Observatoire national interministériel de la sécurité routière), dont 30 % sont dus à des problèmes de voirie. 

Responsables de certaines négligences sur l’entretien du réseau routier, l’Etat et les collectivités sont souvent chargés d'indemniser les personnes lésées soit directement ou par l'intermédiaire de leurs compagnies d'assurances. De quelques centaines d’euros en cas d’accidents matériels à plusieurs milliers, les sommes dédiées aux indemnisations peuvent atteindre plusieurs millions d’euros par an. Ce fut le cas à Paris, qui a dû verser plus de 2 millions d’euros d’indemnités en 2022 pour des accidents liés à la voirie. Un montant en forte hausse, dénoncé par l’opposition qui met en avant le manque d’entretien dans les rues de la capitale. 

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