Implantés sur les feux tricolores ou près des passages à niveau jugés dangereux, les radars de franchissement permettent de sanctionner les automobilistes et motards n’ayant pas respecté l’arrêt strict imposé par un feu rouge.
Pourquoi ces radars sont de plus en plus nombreux en France et comment fonctionnent-ils ? Ugau fait le point !
Nous distinguons ainsi deux types de radars de franchissement :
À ce jour, 842 feux rouges et environ 80 passages à niveau sont équipés de ces radars en France.
Le fonctionnement de ces dispositifs est simple. Pour qu’il y ai infraction, le véhicule doit être pris en photo deux fois, toujours par l’arrière. Une première fois lors du franchissement de la ligne d’effet du feu. Une deuxième fois pour vérifier si le véhicule a, ou non, poursuivi sa route en dépassant le feu rouge.
Le radar prend le second cliché 3 mètres après le franchissement de la première ligne, c’est à ce moment que l’infraction est constituée. Attention, le radar peut fonctionner jusqu’à la distance de 30 mètres. Chaque photo est ensuite vérifiée par un agent du CACIR (Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières) avant envoi d’une éventuelle contravention.
Pour les passages à niveau, le fonctionnement du radar de franchissement semblable à celui du feu rouge.
À ce jour et contrairement aux radars fixes, aucun panneau de signalisation n’avertit de la présence d’un radar de franchissement, et ce, pour diverses raisons :
Ainsi, seul l’avis de contravention permet de savoir avec certitude qu’un conducteur a été flashé.
Un procès-verbal pour non-respect d’un feu rouge ou d’un passage à niveau entraînera systématiquement une perte de 4 points sur le permis de conduire et une amende de 135€.
S’il est possible, de connaître précisément la localisation, le type, et le nombre de radars de franchissement présents dans votre région sur le site du gouvernement, le mieux est de toujours rester vigilant !