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Les radars de franchissement : comment ça marche ?

Rédigé par Eloïse BROCHARD-PASTIER | 11 janv. 2022 09:00:45

Implantés sur les feux tricolores ou près des passages à niveau jugés dangereux, les radars de franchissement permettent de sanctionner les automobilistes et motards n’ayant pas respecté l’arrêt strict imposé par un feu rouge.

Pourquoi ces radars sont de plus en plus nombreux en France et comment fonctionnent-ils ? Ugau fait le point !

Les types de radars de franchissement

La plupart du temps, les radars de franchissement sont implantés dans des lieux fréquentés par des piétons, sur des axes à fort trafic ou lors de traversées dangereuses et fortement accidentogènes dans le but de protéger les usagers les plus vulnérables.


Nous distinguons ainsi deux types de radars de franchissement :

  • Ceux placés au abord des feux tricolores.
  • Ceux placés avant un passage à niveau

À ce jour, 842 feux rouges et environ 80 passages à niveau sont équipés de ces radars en France. 
 

Le fonctionnement des radars de franchissement 

Le fonctionnement de ces dispositifs est simple. Pour qu’il y ai infraction, le véhicule doit être pris en photo deux fois, toujours par l’arrière. Une première fois lors du franchissement de la ligne d’effet du feu. Une deuxième fois pour vérifier si le véhicule a, ou non, poursuivi sa route en dépassant le feu rouge.

Le radar prend le second cliché 3 mètres après le franchissement de la première ligne, c’est à ce moment que l’infraction est constituée. Attention, le radar peut fonctionner jusqu’à la distance de 30 mètres. Chaque photo est ensuite vérifiée par un agent du CACIR (Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières) avant envoi d’une éventuelle contravention.

Pour les passages à niveau, le fonctionnement du radar de franchissement semblable à celui du feu rouge.

 

Un panneau de signalisation dédié ? 

À ce jour et contrairement aux radars fixes, aucun panneau de signalisation n’avertit de la présence d’un radar de franchissement, et ce, pour diverses raisons :

  • Les feux rouges sont déjà une signalisation en eux même.
  • Les passages à niveau sont déjà signalés par un panneau de signalisation, un feu rouge clignotant, et dans la plupart des cas, une barrière. 
     

Tolérance et « marge technique »

  • Un véhicule long ne sera pas sanctionné si l’avant de celui-ci est passé au vert, même si l’arrière passe lorsque le feu est rouge.
     
  • Si le véhicule s’arrête en dépassant légèrement la ligne d’effet des feux, l’appareil photo peut se déclencher, mais aucune contravention ne sera envoyé
     
  • En agglomération, un délai de 3 secondes est programmé entre le passage au feu orange et le déclenchement du radar.
     
  • Hors agglomération, ce délai est rallongé à 5 secondes.
     
  • Si un feu est grillé pour libérer le passage d’un véhicule prioritaire (SAMU, pompiers, polices…), l’automobiliste n’est pas verbalisé. 

Ainsi, seul l’avis de contravention permet de savoir avec certitude qu’un conducteur a été flashé. 

 

Quelles sanctions en cas d’infraction ?

Un procès-verbal pour non-respect d’un feu rouge ou d’un passage à niveau entraînera systématiquement une perte de 4 points sur le permis de conduire et une amende de 135€.

S’il est possible, de connaître précisément la localisation, le type, et le nombre de radars de franchissement présents dans votre région sur le site du gouvernement, le mieux est de toujours rester vigilant !