LES VÉHICULES AUTONOMES ARRIVENT PEU À PEU SUR NOS ROUTES

Si cela relevait de la fiction il y a quelques années, les véhicules autonomes sont plus que jamais un sujet d’actualité. Doté d’un système de pilotage automatique et de capteurs particulièrement élaborés, ils sont capables de rouler sans aucune intervention d’un conducteur humain.

Si les voitures semi-autonomes devraient se généraliser d’ici 2025, nous sommes déjà en route vers une autonomie complète des véhicules d’ici 20 à 30 ans. 

L’émergence de ces nouvelles technologies va indéniablement s’accompagner de modifications des infrastructures existantes. Les routes et les équipements routiers vont donc devoir s’adapter pour accueillir au mieux les véhicules de demain. 

 

UNE COMMUNICATION AVEC LES INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES

self-drivingLa V2X (Vehicle to Everything) est le système d’analyse et de communication avec les infrastructures routières sur lequel se base les véhicules autonomes pour communiquer avec leur environnement. 

Associé à l’intelligence artificielle et aux nombreux capteurs et cartographies 3D, il permet au véhicule de reconnaître et d’évoluer dans son environnement tout en adaptant son comportement. 

Ces systèmes de caméras embarquées de plus en plus performants analysent en permanences les différents éléments de la route pour parer à d’éventuels dangers et garantir une conduite parfaitement sécurisée. 

En Septembre 2020, le constructeur Tesla à mis au point un système de conduite autonome encore plus abouti, capable de détecter et reconnaître les panneaux de signalisation, même temporaires, afin que le véhicule adapte son allure sans aucune intervention humaine. Les limitations de vitesse et autres indications ne seront désormais plus basées sur des données GPS, jugées trop peu précises, mais bien sur la lecture des panneaux en temps réel.

 

LES 6 NIVEAUX D’AUTONOMIE DES VÉHICULES

Une grille mise au point en 2014 par SAE International, classifie les véhicules en six catégories selon leur niveau d’autonomie.

Niveau 0 : le conducteur est le maître de son véhicule.

C’est le cas d’une large majorité des véhicules d’aujourd’hui. Hormis quelques alertes, notamment sur les limitations de vitesse, la voiture est entièrement pilotée par un humain. 

Niveau 1 : le véhicule assiste le conducteur.

Le conducteur reste le véritable pilote, mais en cas de danger, l’ordinateur de bord du véhicule prend le contrôle pour éviter un éventuel accident. 

Niveau 2 : le conducteur est superviseur.

Le véhicule est en mesure de gérer certaines fonctions seul, notamment le stationnement. Le conducteur doit cependant pouvoir reprendre le contrôle à tout moment. 

Niveau 3 : le véhicule est autonome sous certaines conditions. 

La conduite peut être gérée à 100% par la voiture uniquement sous certaines conditions, en ligne droite avec un marquage au sol parfaitement visible par exemple. 

Niveau 4 : le véhicule est autonome dans un certain contexte.

Aucune assistance n’est requise à condition que le véhicule roule dans une zone de conduite automatisée prédéfinie. En dehors de cette zone, le conducteur reprend la conduite. 

Niveau 5 : le véhicule est totalement autonome. 

Aucune intervention humaine ni conditions géographiques ne sont nécessaires. 

 

véhiculeautonome

LA SIGNALISATION VERTICALE AU COEUR DE CETTE INNOVATION 

Lors de l’apparition des premiers GPS il y a plusieurs dizaines d’années, nombre d’entre nous imaginait que les panneaux de signalisation et le marquage routier deviendraient superflus, car entièrement remplacés par la technologie. 

Il est aujourd’hui évident que ces prévisions ce sont avérées fausses, les panneaux de signalisation feront partie intégrante de ces innovations en jouant un rôle plus qu’indispensables au bon fonctionnement des véhicules autonomes. 

La circulation sécurisée de ce type de véhicule passera donc avant tout par une signalisation bien entretenue, et une gestion rigoureuse du patrimoine routier. Or, à l’heure actuelle, en France, 50% des routes ne possèdent aucun marquage au sol, et 40% de la signalisation verticales seraient non conforme selon une étude IFOP de 2019. 

Il est désormais urgent qu’un plan de maintenance de nos équipements soit mis en place pour appréhender l’arrivée des voitures autonomes sur nos routes. 

 

LA PREMIÈRE ÉTAPE : UN AUDIT DE L’EXISTANT 

La gestion d’un patrimoine de panneaux de signalisation n’est pas une mince affaire, mais elle devra être optimale pour l’arriver des véhicules autonomes sur les routes françaises.

Des outils adaptés et innovants permettent aux gestionnaires de visualiser et gérer leur parc facilement et en toute autonomie, pour offrir aux usagers une signalisation de qualité, qui va s’avérer être, dans les années à venir de plus en plus nécessaire. 

 

 

 

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