Un rapport d’audit externe commandité par la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (DGITM) montre une nette dégradation des infrastructures routières.. En effet, il ressort de ce rapport que 36% des chaussées sont considérées comme moyennement endommagées et 17% gravement endommagées. En 2012, ces pourcentages étaient respectivement de 29% et 14%. En l'absence d'évolution dans la politique budgétaire, 62 % des chaussées pourraient atteindre un état d'usure grave en moins de vingt ans. Or le gestionnaire du réseau routier a une obligation d'entretien de la voirie. Il est également affirmé que, sans entretien, une chaussée après dix ans est usée à 40 % et qu'il lui reste 25 % de durée de vie si rien n'est fait.
C’est alors qu’intervient le marché global de performance (MPGP) qui rend la maintenance incontournable, mais participe également à son efficience.
Le marché global de performance s’inscrit dans le cadre de l’article 34 de l’ordonnance du 23 juillet 2015. Il s’agit d’un outil de la commande publique. Celui-ci permet d’associer l’exploitation ou la maintenance à la réalisation ou à la conception-réalisation de prestations (de travaux, de fournitures ou de services), dans le but de remplir des objectifs chiffrés de performance.
Le marché global permet d’atteindre des objectifs de performance chiffrés et définis. La période du marché tient compte des délais nécessaires à l'atteinte des objectifs et des engagements qui les composent. La collectivité locale garde la maîtrise d’ouvrage. Il s’agit bien d’un marché public qui est parfaitement adapté à la mise à niveau et à l’entretien des voiries.
Un diagnostic du patrimoine doit être réalisé en amont afin de déterminer les priorités de maintenance. Il servira de base à l'élaboration du cahier des charges lors de l'appel d'offres.
Le marché global de performance permet aux collectivités de confier l'ensemble ou une partie de leur réseau routier à un groupement d’entreprises qui en assurera l’entretien et la maintenance durant la durée du contrat. Le maître d’ouvrage choisit la nature des travaux et des prestations qu’il souhaite confier au groupement d’entreprises. Il peut s’agir de :
La signalisation, la signalétique et le mobilier urbain
Ce contrat permet d'obtenir une meilleure compréhension et une réduction des coûts liés à l'utilisation de l'infrastructure. Sa mise œuvre doit se traduire par :